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Daniel Richard Avocat - Défense du consommateur
24 juin 2010

Le Post le 22 juin 2010

Daniel Bouton: "La machine Kerviel, c'était comme une machine shadokienne, qui pompait, pompait, pour obtenir un petit filet d'eau"

 

Le témoignage de l'ex-PDG de la Société Générale constitue le point d'orgue de cette 10ème journée d'audience.

"C'était comme une machine shadokienne, qui pompait, pompait, pour obtenir un petit filet d'eau. Le trader a pris des risques dans des proportions invraisemblables pour un résultat...", explique l'ancien PDG de la Société Générale Daniel Bouton à la barre, relate TV5 Monde.

Sa phrase reste en suspens, mais on sait que le "résultat" en question n'a pas été celui escompté.

La machine Kerviel, c'était comme une machine shadokienne

"La machine Kerviel, c'était comme une machine shadokienne", lance Daniel Bouton


Daniel Bouton raconte comment s'est passée la découverte de la fraude. "Une catastrophe d'après lui." Il dit avoir "fait le tour du monde des places financières pour obtenir une augmentation de capital. Je ne vous explique pas les difficultés, mais la banque était sauvée. C'était l'essentiel", raconte-t-il selon France Info.

"Jérôme Kerviel a fabriqué dans notre établissement, sa propre entreprise frauduleuse. Et puis nous ne sommes pas dans un drame de Zola, les traders ne sont pas obligés de travailler de 6 h à 22 heures. S’ils veulent partir plus tôt, ils le peuvent", assure ainsi Daniel Bouton.

"Ce qu'il y a de plus fou: c'est son attitude dans les derniers jours. De la main droite, il envoie des SMS qui prouvent qu'il sait que la banque va découvrir sa fraude, et de la main gauche, il clique, il clique et il continue de creuser le trou", continue-t-il, toujours selon France Info.

Puis l'ancien PDG de la Société Générale, aujourd'hui consultant et avoir une "petite entreprise de conseil", fait dans le lyrisme.

"Il m’arrive d’avoir un rêve étrange c’est que, vis-à-vis des français, vis-à-vis de tout ceux qui le prennent pour Robin des bois, Jérôme Kerviel reconnaisse deux choses: d’abord qu’il dise: oui j’ai menti, et qu’il nous explique surtout pourquoi il nous a fait tout cela. Mais j’ai peur de quitter cette salle sans avoir toujours rien compris. Monsieur Kerviel essayez d’être sincère une seconde! Dites à vos collègues pourquoi vous avez fait cela!"

Un témoignage fait à la demande des actionnaires.

"Sans Bouton, y aurait-il eu un Kerviel?", interroge Daniel Richard l'avocat des actionnaires qui a demandé la présence de l'ancien PDG de la banque, selonEurope 1.

Jérôme Kerviel reste fidèle à sa ligne

Interrogé par le président sur les déclaration de son supérieur d'alors, Jérôme Kerviel maintient que sa hierarchie ne pouvait pas ne pas être au courant mais reconnait des "erreurs" et des actes "complètement débiles", rapporte Le Figaro.

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